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Fessenheim : la plus vieille centrale nucléaire de France s’est éteinte

Dernière mise à jour : 28 févr. 2022


La fermeture d'une centrale « grabataire » pour les uns…


Bâtie à la frontière entre la France, l’Allemagne et la Suisse, la centrale est devenue le symbole de tous les dangers pour les anti-nucléaire des trois pays.

Outre le vieillissement qui complexifierait le remplacement de certaines pièces, une situation en contrebas du grand canal d'Alsace et dans une région à la sismicité avérée inquiètent.

Des critiques qui se sont intensifiées après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011 au Japon.


...La privation de réacteurs en très bon état pour les autres


Des voix dénoncent à l'inverse l'absurdité de se priver de cette source d' énergie décarbonée quand le réchauffement climatique fait des ravages et alors que la France s'est fixé pour horizon la neutralité carbone en 2050.

L'évacuation des combustibles usés devrait en effet intervenir d'ici à l'été 2023, puis le démantèlement à proprement parler durera jusqu'à 2040 au plus tôt.

« Lorsque l'on considère comme défi prioritaire la lutte contre les dérèglements climatiques, il n'est pas concevable d'arrêter aujourd'hui deux réacteurs nucléaires en très bon état et de continuer à produire de l'électricité à base de charbon sur le sol français jusqu'en 2024, voire 2026 », s'agace Raphaël Schellenberger député LR.


Les élus locaux, eux, s'inquiètent surtout du trou d'air occasionné par l'arrêt de la centrale, implantée dans l'une des sous-régions les plus pauvres et les moins bien dotées sur le plan industriel, et qui générait presque 2000 emplois.


À la suite de la mise à l’arrêt définitif des deux réacteurs en juin 2020, les opérations de démantèlement de la centrale commenceront au plus tôt en 2025, après l’évacuation du combustible nucléaire usé.




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